Formation / Orientation
Quels outils pour réussir votre réorientation ?

Quels outils pour réussir votre réorientation ?

YEPS Créé par YEP’S

Vous avez le droit de vous être trompé dans votre orientation professionnelle ou de changer de voie pendant vos études. L’erreur n’est pas une fatalité et vous pouvez vous réorienter à tout moment de votre formation ou de votre vie professionnelle. La team YEP’S vous présente quelques outils pour vous aider à réussir votre orientation !

Le CPF

Le compte personnel de formation est utilisable par tout salarié, tout au long de sa vie active, pour suivre une formation qualifiante. Le CPF a remplacé le Droit Individuel à la Formation (DIF). Depuis le 1er janvier 2019, il est alimenté en euros et non plus en heures, à raison de 15 € par heure. Depuis le 21 novembre 2019, vous pouvez utiliser librement les sommes créditées sur votre CPF pour financer la formation désirée.

Le CPF recense les droits acquis et les formations dont vous pouvez bénéficier pour acquérir une qualification, être accompagné pour la validation des acquis de l’expérience (VAE), réaliser un bilan de compétences…
Pour avoir accès à vos informations personnalisées, vous devez vous connecter au site Internet dédié au CPF et ouvrir un compte en étant muni de votre numéro de sécurité sociale (nouvelle fenêtre).

L’utilisation du CPF relève de la seule initiative du salarié. L’employeur ne peut donc pas imposer à son salarié d’utiliser son CPF pour financer une formation. Il faut l’accord du salarié et son refus d’utiliser le CPF ne constitue pas une faute. Les heures consacrées à la formation pendant le temps de travail constituent un temps de travail effectif et donnent lieu au maintien par l’employeur de la rémunération du salarié. En revanche, lorsque le salarié se forme sur son temps libre, ce temps de formation ne donne pas droit à rémunération.

Le Plan de développement des compétences

Le plan de développement des compétences (ex-plan de formation) rassemble les actions de formation retenues par l’employeur pour ses salariés. La loi n’oblige pas l’employeur à mettre en place un plan de développement des compétences, mais il y est fortement incité. Le plan de développement des compétences présenté par l’employeur distingue deux types d’actions de formation : les actions d’adaptation au poste de travail ou liées à l’évolution ou maintien dans l’emploi, les actions de développement des compétences (y compris numériques et lutte contre l’illettrisme).

La formation se déroule pendant ou en dehors temps de travail. Si elle se déroule hors temps de travail, elle doit être effectuée dans une limite horaire par salarié ou une limite correspondant à un pourcentage du forfait lorsque la durée de travail est fixée par une convention de forfait. Il faut l’accord écrit du salarié pour toute formation hors du temps de travail. Le refus d’une formation hors du temps de travail ne constitue ni une faute, ni un motif de licenciement. Si la formation est suivie pendant le temps de travail, la rémunération est intégralement maintenue.

La reconversion ou la promotion par alternance

La reconversion ou la promotion par alternance (ex-période de professionnalisation), dite Pro-A, vise à favoriser, par une formation en alternance, le maintien dans l’emploi des salariés les moins qualifiés. La Pro-A associe des cours théoriques généraux, professionnels et technologiques dispensés par des organismes de formation ou par l’entreprise elle-même si elle dispose d’un service de formation, et des cours pratiques permettant l’acquisition d’un savoir-faire en lien avec les qualifications recherchées par l’entreprise.

Les formations pouvant être suivies dans le cadre de la Pro-A sont les suivantes : diplôme ou titre à finalité professionnelle enregistré au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP), certificat de qualification professionnelle (CQP), qualification reconnue dans les classifications d’une convention collective nationale de branche.
Les formations effectuées pendant le temps de travail donnent lieu au maintien par l’employeur de la rémunération du salarié.

Le conseil en évolution professionnelle

Ce dispositif d’accompagnement gratuit et personnalisé est proposé à toute personne souhaitant faire le point sur sa situation professionnelle. Il permet si besoin d’établir un projet d’évolution professionnelle (reconversion, reprise ou création d’activité…). Le CEP est assuré par des conseillers d’organismes habilités.

Selon votre situation, vous devez vous adresser à Pôle emploi, à une Mission Locale, à CAP emploi si vous êtes en situation de handicap, ou à l’APEC si vous êtes cadre. La prestation du CEP avec entretien, conseil et accompagnement est gratuite.

Le droit à la formation : du DIF au CPF
Le Droit Individuel à la Formation a été mis en place pour permettre aux salariés de suivre des formations professionnelles. Depuis le 1er janvier 2015, le DIF a été remplacé par le Compte Personnel de Formation (CPF) pour les salariés du secteur privé et les demandeurs d’emploi. Les heures acquises grâce au DIF peuvent être reportées au CPF et restent utilisables jusqu’à la fin de l’année 2020. Le CPF est alimenté automatiquement à la fin de chaque année, proportionnellement au temps de travail réalisé au cours de l’année par le salarié dans la limite d’un plafond. Les droits restent acquis même en cas de changement d’employeur ou de perte d’emploi. Pour un salarié à temps plein, ou à temps partiel, l’alimentation du compte se fait à hauteur de 500 € par année de travail, dans la limite d’un plafond de 5 000 €.
Si vous êtes à la recherche d’un emploi, n’hésitez pas à parler de votre projet de formation avec votre conseiller Pôle emploi, Mission locale ou Cap emploi. Il pourra vous accompagner pour trouver une formation qui vous correspond et étudier avec vous les possibilités de financement.