Comment aider un proche dans le besoin ?
Dans votre classe, votre établissement scolaire ou encore votre club de sport ou de musique, vous vous apercevez qu’un de vos camarades est confronté à des difficultés. Cela vous touche et vous souhaitez œuvrer à votre échelle pour l’aider à s’en sortir ? YEP’S vous donne quelques pistes pour vous rendre utile, de manière simple, discrète mais efficace !
Écouter et soutenir
Être tout simplement présent pour la personne, en l’écoutant et en prenant des nouvelles, est déjà une aide très utile. Être en difficulté peut pousser certains à s’isoler, se renfermer et baisser les bras. Votre soutien peut lui permettre de se sentir moins seul et lui donner de l’énergie pour remonter la pente et trouver des solutions. Tout ça sans jugement, avec bienveillance, et à son rythme (quelques conseils dans ce post (nouvelle fenêtre). [https://www.instagram.com/p/CeJredxqKSW/?utm_source=ig_web_copy_link)]
Vous n’êtes pas forcément obligé d’évoquer ses problèmes si vous sentez que la personne en est gênée ou que vous n’êtes pas à l’aise. Vous pouvez lui proposer une sortie, cela lui changera les idées et lui offrira une bouffée d’air !
Orienter vers les professionnels compétents
Il est important que vous restiez dans votre rôle de camarade / ami. Des professionnels existent et sont formés pour accompagner les personnes en difficulté. Il se peut que la personne dans le besoin ne se soit légitimement pas encore adressée à eux car elle vient par exemple d’arriver en France et qu’elle ne connaît pas encore notre système.
Vous pouvez donc conseiller à votre ami ces structures ressources :
- l’assistant social ou l’infirmier de son établissement scolaire (ou un prof avec lequel il se sentirait à l’aise et qui saura faire le lien),
- le CCAS de sa commune (Centre communal d’action sociale), la Maison du département ou la CAF par exemple. Il pourra ainsi rencontrer un assistant social et bénéficier d’un accompagnement et de conseils pour ses démarches et demandes d’aides,
- une association d’entraide et de solidarité. Pensez par exemple aux Restos du cœur (nouvelle fenêtre), au Secours populaire (nouvelle fenêtre) , au Secours catholique (nouvelle fenêtre), à la Croix-Rouge (nouvelle fenêtre), à Emmaüs (nouvelle fenêtre) , etc. Elles pourront le soutenir en lui fournissant des vêtements, des denrées alimentaires ou encore des produits d’hygiène, et éventuellement le conseiller et l’accompagner dans certaines démarches,
- pour une personne étrangère : une association spécialisée telle que La Cimade (nouvelle fenêtre), France Terre d’asile (nouvelle fenêtre), le Secours catholique (nouvelle fenêtre), etc. Elle pourra l’informer des démarches spécifiques, le soutenir et l’accompagner,
- la mission locale (nouvelle fenêtre), si la personne a entre 16 et 25 ans et est déscolarisée,
- une structure Information Jeunesse : CRIJ, BIJ, PIJ (nouvelle fenêtre), pour des informations sur ses droits et une orientation vers les structures compétentes,
- une association de jeunesse, un centre social. Ils pourront l’écouter et l’orienter.
Apporter une aide matérielle
Vos placards débordent alors que vous n’en portez pas le quart ? Si vous en donniez, ne serait-ce qu’une ou deux pièces (en bon état évidemment !) ? Cela peut aussi être du don de petit mobilier, un équipement numérique (des écouteurs par exemple), des produits de beauté ou alimentaires (non usagés). Tout ça avec tact et délicatesse ! (Par exemple : « je t’ai apporté ça, je ne le mets plus, je suis sûre que ça t’ira à merveille ! » – « j’ai remarqué que tu étais gourmand, je t’ai préparé mon meilleur gâteau au chocolat pour que tu testes ! », plutôt que « tiens je te donne ça comme tu es en galère »). Si vous ne pouvez / voulez pas donner directement à la personne, adressez-vous aux associations d’entraide citées plus haut, ils se chargeront de distribuer vos dons.
Au-delà du don, vous pouvez tout simplement prêter ou rendre des petits services : lui imprimer des cours ou des documents administratifs, lui prêter votre vélo, lui laisser passer des appels importants avec votre téléphone, etc.
Attention à ne pas vous mettre en difficulté : vous donnez à hauteur de vos moyens, et si vous ne pouvez pas, ce n’est pas grave !
Informer et aider à certaines démarches
Vous connaissez des astuces, des aides, des dispositifs susceptibles d’aider votre ami ? Même s’il ne s’agit pas de remplacer un professionnel, ne vous privez pas de l’en informer ! « Too good to go » est devenu votre meilleur allié ? Faites-lui découvrir ! Vous êtes déjà passé par une demande d’aide sur le site de la CAF ? Aiguillez-le ! Vous avez des pistons pour qu’il trouve un petit boulot ? Faites-en lui profiter !
Si la personne n’est pas à l’aise avec la langue française, vous pouvez aussi l’encourager sur ce point : l’aider à décrypter certains documents, relire certains de ses écrits, l’accompagner à des rendez-vous pour l’aider à comprendre, etc. Et discutez avec lui en français, de tout et rien, c’est le meilleur moyen de progresser.
Ces petits coups de pouce seront certainement très utiles et complémentaires de l’accompagnement qui pourra être mis en place par les structures citées ci-dessus, qui restent les premières compétentes pour gérer cela.
Et enfin, parlez-lui de YEP’S ! Peu importe sa situation, s’il a entre 15 et 25 ans et une adresse dans notre région, il pourra profiter des nombreux avantages offerts et des infos utiles et bons plans régulièrement diffusés.
Pour aller plus loin
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www.1jeune1solution.gouv.fr/mes-aides (nouvelle fenêtre)
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refugies.info/fr (nouvelle fenêtre)
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crijinfo.fr/ (nouvelle fenêtre)
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www.cidj.com/ (nouvelle fenêtre)