
Les nouvelles formes de gouvernance : pour une participation active des citoyens
Face aux défis démocratiques et aux attentes des citoyens en quête d’engagement, les modèles de gouvernance évoluent vers plus de participation et de transparence. De nouvelles approches permettent d’inclure davantage les habitants, notamment les jeunes, dans les processus de décision.
De nouvelles gouvernances partagées et participatives
Par définition, le terme de gouvernance désigne les règles et les décisions par lesquelles un pouvoir dirige une entreprise, une association ou un territoire. Dans le cas d’une ville ou d’une collectivité, elle a pour but d’assurer la qualité des services, pour mieux répondre aux besoins des habitants.
Face aux nouveaux enjeux démographiques, technologiques et environnementaux, le mode de gouvernance pyramidal classique connaît ses limites. Basé sur des prises de décisions quasi-unilatérales de la part des élus, ce système engendre un sentiment de manque de démocratie. Il diminue ainsi l’implication des habitants, surtout les jeunes et les femmes.
Pour impliquer davantage les citoyens aux côtés des élus et des institutions, les territoires doivent s’adapter. C’est pourquoi de plus en plus de communes et collectivités ont adopté une prise en compte active de la participation citoyenne, à travers des conventions, des consultations, un budget participatif, des espaces d’échanges ou des ateliers collaboratifs…
Les enjeux des nouvelles gouvernances associatives
Ce nouveau mode de gouvernance, basé sur un modèle collaboratif, s’applique aussi dans le milieu associatif. Il répond aux problématiques liées à la professionnalisation du secteur associatif et à la perpétuelle évolution des besoins.
Alors que le modèle décisionnel pyramidal freine l’implication des bénévoles, la gouvernance collaborative renforce le sentiment d’appartenance et l’engagement militant. Mais aussi la capacité d’innovation.
La co-construction de projets et la consultation des usagers, salariés et bénévoles, permet une meilleure implication des différents acteurs.
Cependant, des progrès restent encore à faire sur ces sujets, notamment au niveau de l’inclusion des femmes, qui ne représentaient que 35 % des présidentes d’associations (selon la dernière enquête de l’INSEE parue en 2018 sur la situation des associations).
Conseil Régional de la Jeunesse : participez à la prise de décision
Aujourd’hui, les jeunes peinent encore à s’engager auprès des territoires. Pour la majorité des moins de 30 ans, les structures trop rigides, la faible connaissance des entités et la faible représentation dans les instances ont eu raison de leur motivation.
Pour inclure les jeunes, leur donner la parole et les impliquer dans les prises de décision, la Région Centre-Val de Loire propose aux jeunes de 15 à 29 ans de rejoindre le Conseil Régional de la Jeunesse (CRJ). Il rassemble 77 jeunes du territoire, dans le cadre d’un mandat bénévole d’1 an renouvelable. Un appel à candidature est lancé chaque année, de la mi-juin à la mi-septembre.
En participant activement à la vie et au fonctionnement de la Région, les membres du CRJ s’affirment comme la voix de la jeunesse. Ils participent au renouvellement des idées, à l’engagement citoyen et au renforcement du lien intergénérationnel.
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